Part 3: Golfito, Costa Rica

We stayed in Golfito for a month and bit while Mum and Dad sorted out Wahkuna’s new registration and insurance. After we arrived, my humans set about doing things on their project list. Dad worked on the outboard motor for a week before it finally decided to cooperate,  and I think I heard more swear words from Dad than from Mum. However, it was good to have the outboard working again because we could zip back and forth to the marina. Meanwhile Mum busied herself cleaning and organizing the inside of Wahkuna and making a rain coat for Wahkuna as it rains quite a bit in this part of the world.

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Dad working on the outboard motor


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Wahkuna under her raincoat

Nous avons séjourné dans le port de Golfito pendant plus d’un mois, le temps de régler l’enregistrement de Wahkuna et son assurance. Dès que nous nous sommes installés, les humains ont commencé à attaquer les projets de leur liste. Papa s’est mis à régler le moteur du hors-bord pendant toute une semaine et c’est après avoir entendu quelques injures venant de sa part que ce moteur s’est remis en marche. C’était surtout un plaisir d’avoir de nouveau un moteur hors-bord car nous pouvions nous rendre à la marina sans effort. Maman, quant à elle, s’est occupée de faire du nettoyage de printemps, de l’organisation ainsi que de coudre un anorak pour Wahkuna, car il pleut beaucoup sous ces latitudes.

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Le carburateur nettoyé.

Nos quedamos en el Puerto de Golfito por más de un mes hasta que mis humanos areglaron algunos papeles para el seguro de Wahkuna. Apenas habíamos llegado que Pápa y Máma empezaron a trabajar sobre sus listas de proyectos. Pápa se concentró en arreglar el motor del dinghy y después de oir algunas malas palabras llegando de él, el motor empiezó a cooperar. Mientras tanto, Máma estaba limpiando, areglando y cosiendo un mantel de lluvia para Wahkuna porque llueve muchísimo bajo estas latitudes.

 

 

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Quantité quotidienne d’eau de pluie dans Petit Bateau.


Golfito

Carte de la région; le petit port de Golfito est en rouge

The Marina Fish Hook where we rented a mooring  ball, quickly became my favorite hang out as I immediately worked my charms on the waitresses, clients and office staff. I quickly became a star and everybody got to know me by my name. Although I discovered that the world “Güero” does not exist in Costa Rican Spanish but rather they use the word “Macho” to describe somebody blond. I liked that, it totally corresponds to the image I have of myself.

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Marina Fish Hook


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My friend Michael, the general manager of the marina

La Marina Fish Hook, où nous louions un mouillage forain, est rapidement devenu mon lieu préféré. J’ai bien entendu immédiatement séduit les serveuses, le personnel ainsi que les employés de bureau. Je suis rapidement devenu la star, tout le monde me saluait et connaissait mon prénom. J’ai cependant découvert qu’au Costa Rica, le mot “Güero” n’existe pas, ici ils utilisent plutôt le mot “Macho” pour décrire quelqu’un de blond. J’ai apprécié ce nouveau prénom qui correspond tout à fait à mon image.

Je viens verifier le travail dans le bureau.

Je viens verifier le travail de Gaby dans le bureau.


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Ma copine Lady

La Marina Fish Hook, donde alquilábamos una boya, fue rápidamente mi sitio favorito. Apenas llegué que sedujé a todas las muchachas del restaurante, los clientes y los empleados de la oficina. Me vuelve a ser una estrella y todos me conocían por mi nombre. Pero descubré que en Costa Rica, la palabra “Güero” no existe, aquí usan la palabra “Macho” para describir alguien con pelos rubios. Claro que me encanté mi nuevo nombre que corresponde a mi imagen.

Lady, Adriana, Papa et moi

Adriana, Lady, Papa et moi


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Jocelyne et moi

As we set out to explore the town, I also made some doggy friends. Some I got to know by their name, like the pretty Reilly who always came to greet me with a wag of her tail. But I also met some not so nice dogs, and it appeared that in Golfito each home has its dogs which are their owners’ private security service. This made them very yapping and not nice so I did not have a lot in common with them, as I consider my security role as a secondary function.

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Vamos a pasear en Golfito


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Curly et moi en pleine discussion.

Nous sommes partis explorer la petite ville, où là encore, je me suis fait quelques amis à quatre pattes. J’ai fait la connaissance de certains, comme la jolie Reilly qui venait toujours me faire la fête où encore le Curly, toujours prêt pour un brin de cosette. Mais j’ai aussi rencontré des chiens qui n’étaient pas aussi sympas car à Golfito beaucoup de chiens sont le système de sécurité privé de leurs maîtres. Cela les rend très agressifs et pas vraiment amicaux. Je n’ai donc pas trouvé d’atôme crochus avec eux, car je considère mon rôle de gardien comme une fonction mineure.

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Ma petite copine Reilly.

Nos fuimos a explorar la ciudad y encontré muchos otros amigos de cuatro patas. Algunos eran simpáticos como la perra Reilly quien siempre vino a saludarme y también el Curly con quien tuve muchas conversaciones. Pero también vi a otros perros que no eran tan simpáticos porque aquí en Golfito, muchos de ellos son el sistema privado de seguridad de sus patrones, algo que es una  pequeña función en mi contracto sobre Wahkuna.

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Un des nombreux chefs de la sécurité

Having said that, I got to like Golfito, especially in the morning when Dad took me to the center of town to the doggy park where I could run free after my favorite moving toy, iguanas! I even got one to scurry up a gigantic coconut tree and I stood at the foot barking at the tree, in the hope that it would come down to play. I eventually realized I was wasting my time. Yet, I always had fun in the enclosed park as it felt secure enough for my humans to let me run free.

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Dinghy ride

Mais j’ai tout de même apprécié mon séjour à Golfito, surtout le matin lorsque Papa me baladait dans le centre-ville où nous avions déniché un parc pour que je puisse me défouler et courir après mes jouets préférés, les iguanes! J’ai même réussi à en faire grimper un en haut d’un cocotier et je me suis posté au pied du tronc à aboyer, pensant que peut-être il redescendrait pour jouer. Je me suis finalement rendu compte que je perdais mon temps. Mais ce parc clôturé est resté mon deuxième lieu de prédilection où mes humains pouvaient me lâcher en toute sécurité.

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A la recherche des iguanes perdus

Sin embargo, me gustó Golfito en particular por la mañana cuando Papá me llevaba al centro donde encontramos un parque. Allá podía correr detrás de mis juguetes favoritos: las iguanas. Un día, alcancé a hacer subir uno al tronco de un árbol al pie de cual me puse a ladrar, esperando que se bajaba para jugar. Pero después de un ratito, me di cuenta que estaba perdiendo mi tiempo. Así siempre me divertí en el parque porque era seguro y mis humanos me dejaban andar libre.

During the following days we set out to explore our new town. We discovered that Golfito was once one of the main Banana export ports in this part of the world. It was at one point a thriving wee city, as the banana industry was a major employer in the area. Although we later discovered that the town had almost virtually closed overnight because there was a dispute between the workers unions and the company’s management. There was a failure to agree which led to the closure of the company which resulted in massive unemployment in the area. At the same time, the banana plant was hit by a fungus which affected production rate. The town has struggled since then to recover from this lose but it is slowly finding a new role in the tourism industry.

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Golfito


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Golfito

Les premiers jours de notre séjour nous sommes partis explorer la ville. Nous avons découvert qu’à une époque Golfito était un des premiers ports d’exportation de la banane. Fut un temps, c’était donc une petite ville fleurissante, l’industrie de la banane étant un des principaux employeurs. Mais nous avons aussi appris que la ville fut mise en difficulté après une dispute entre les entreprises et les syndicaux. Les pourparlers n’ont jamais abouti à une résolution et les compagnies ont fermé leur porte, plongeant ainsi la ville dans le gouffre du chômage. En même temps, la banane fut touchée par un champignon dévastateur qui affecta la quantité et qualité de la production.  Aujourd’hui après tant d’années, Golfito a encore quelques difficultés à se relever mais elle essaye de développer l’industrie du tourisme dans le but de redonner du travail à sa population.

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Golfito


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Old building in Golfito which may be from more prosperous times.


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Déjeuner traditionnel du Costa Rica, un peu de viande, du riz, des fèves, de la courgette et  de la citrouille et une petite salade. Tout sur une assiette.

 

Los días siguientes, fuimos a descubrir nuestra nueva ciudad. Encontramos que Golfito fue durante una época unos de los puertos internacionales más importantes de la exportación de plátano. En eso tiempo, Golfito tenía una cierta prosperidad económica porque el negocio del plátano era unos de los empleadores más importantes de la región. Pero después de luchas entre las empresas y las uniones, y un hongo que afectó los plátanos, el negocio de exportación falleció y con él, se fue la prosperidad de la ciudad. Golfito tuvo entonces problemas para afrentar la situación pero hoy día está intentando ir de adelante gracias a la industria del turismo.

Although it will take a bit more time for Golfito to be a big tourist destination, it is still a well setup town. If you walk down the main strip of Golfito, you will find good hardware stores, grocery shops, a University specializing in research in biology and the tourism industry, a nice hospital and lovely colonial homes which Mum says resemble those of Nouméa, in New Caledonia. The town is very clean, it just finished completing a nice promenade with cobble stones and view points. What is also impressive is that you will find garbage bins every few hundred meters and in Golfito there is an extensive recycle program. As an illustration, one morning Dad and I saw local people bringing their recyclable materials to sell to the recycling merchants, in exchange for “green points” which they spend buying locally grown vegetables, fruits and other food items from merchants who set up their stalls in the same area. According to one of the organizers, Golfito recycles on average about one tonne of material every month which is not bad for a population of 7,000. Needless to say that this sort of initiative, where everybody wins, draws quite a crowd and certainly looked like a very successful way to encourage the locals to be more environmentally friendly by rewarding their efforts.

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The almost finished malecon


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Centre-ville de Golfito

Bien qu’il faudra un certain temps pour que la ville devienne un site touristique, elle reste cependant bien achalandée. En se balandant dans le centre-ville, vous trouverez des magasins d’alimentation où rien ne manque, des quincailleries, un campus universitaire où se concentre les départements de recherches biologiques et de l’industrie du tourisme, un joli hôpital et de magnifiques maisons au style colonial qui ne sont pas sans rappeler celui que l’on rencontre à Nouméa, en Nouvelle Calédonie. La ville a aussi investi dans son bord de mer où elle finit de compléter un boulevard aux jolies briques interposées et balustrades en fer forgé. Ce qui est aussi impressionnant est le système de recyclage mis en place. Par exemple, un matin alors que Papa et moi rejoignons le parc, nous avons observé une foule de personne venant déposer leur matériel de recyclage pour le revendre à des acheteurs. En contre partie, une des organisatrices nous a expliqué que les gens recevaient des “points verts” qui leur permettaient d’acheter aux fermiers 〈 installés en face des acheteurs du recyclage〉, des légumes, des fruits et autres denrées alimentaires cultivées localement. Ce programme qui récolte en moyenne une tonne de déchets tous les mois est impressionnant compte tenu que la population de Golfito n’est composée que d’environs 7000 habitants. Cette initiative semble être un vrai succès, car tout le monde y gagne.

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Still an export port for vegetable oil.


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Downtown Golfito

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A pesar de que Golfito va a necesitar tiempo para tener éxito en la industria del turismo, hoy día está bien desarrollada. Cuando uno anda por las calles, puede encontrar tiendas de comida, ferreterías, una Universidad especializada en brusquedades científicas y el desarrollo de la industria del turismo, un hospital bien cuidado y lindas casas, con una arquitectura que se parece mucho a la de las casas en Nouméa, en Nueva Caledonia. La ciudad está muy limpia y apenas acabaron de terminar un malecón bien bonito con puntos de vista de la Bahía. Lo que también es impresionante es de encontrar lugares para las basuras cada cien metros y de realizar que en Golfito se hace mucho para el reciclaje. Un exemplo fue durante un jueves, gente llegaron para vender su basura de reciclaje a compradores de reciclaje que la compraban y pagaban con un sistema de “puntos verdes”. La gente se usa los puntos verdes para comprar frutas, vegetales y otra comida producida por fincas alrededor de Golfito. Una organizadora nos comentó que cada mes Golfito recoge algo como 1 tonelada de reciclaje, lo que es imprecionante cuando uno piensa que hay solamente 7000 personas quien viven en esta ciudad. Ese tipo de iniciativa es un verdadero éxito por todos.

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Sistema de reciclaje de Golfito

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View of Golfito

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Golfito, la nouvelle marina

I was surprised to learn that Costa Rica does not have an army and instead invests the money it would have spent on it in the preservation of the environment, Golfito is not an exception. It is nested at the foot of spectacular hills covered with rain forest which we explored. Early one morning, at 6 o’clock, Mum and Dad took me into the Rain forest Reserve, above Golfito. It was a three and half hour walk, into a magnificent yet very hot jungle, inhabited by scarlet macaws with blue and yellow wings, bright green paraquees, toucans, different species of small monkeys like the squirrel monkeys, howling monkeys and white face monkeys, butterflies and leaf cutter ants. Thankfully, we did not come across any jaguars, small black panthers, snakes, spiders, poisonous frogs or army ants that also live there.

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Typical home in the Golfito area

J’ai été très surpris d’apprendre que le Costa Rica ne possède pas d’armée et investit l’argent qu’il aurait dépensé pour sa défence, dans celle de la protection de l’environnement. Aujourd’hui donc la préservation de la nature est au cœur de ce qui définit le Costa Rica et Golfito n’y fait pas exception. Cette ville est nichée au pied de petites montagnes couvertes d’une jungle dense que nous sommes allés explorer. Un bon matin, vers les 6 heures, Papa et Maman m’ont emmené me balader dans la réserve naturelle qui se situe juste au-dessus de Golfito. La balade a duré trois heures et demi, au milieu d’une jungle certes magnifique, mais oh combien humide. Là, habitent des perroquets géants rouges que l’on surnomme Scarlet Macaws, aux ailes colorées de bleu et de jaune, des perruches vertes, des toucans, différentes espèces de singes tel que les singes dit singes écureuils, singes à tête blanche et  singes que l’on surnomme howling monkeys en anglais, à cause de leurs hurlements. On y trouve aussi des papillons aux ailes bleu métallique et des fourmies coupeuses de feuille. Heureusement durant notre balade nous ne sommes pas tombés sur un des jaguars ou panthères, serpents, araignées, ou encore grenouilles empoisonnées,  car ils sont aussi des habitants de cette jungle.

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Singe à tête blanche

Fue muy sorprendido de aprender que en Costa Rica no hay armada y que el dinero gastado por la defensa militar está ingresado en la del medio ambiante. Hoy día la preservación de la naturaleza es lo que define lo más al Costa Rica, y Golfito no es una excepción. La ciudad está ubicada al pie de montañas cubiertas de selva tropical donde una mañana fuimos. Bien temprano, a las seis de la mañana, mis humanos me llevaron en la Reserva Natural de Golfito. Fue una vuelta de tres horas y media a través de una selva maravillosa, pero súper húmeda. Allá viven los papagayos rojos con alas azules y amarillas, también pequeños papagayos verdes, tucanes, diferentes tipos de monos, mariposas azules y hormigas que cortan hojas. Gracias por dio, durante nuestra vuelta no encontramos jaguar or pantera, tampoco culebras, arañas o ranas peligrosas que son también habitantes de esta selva.

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I think Mum’s favorites were the Scarlet Macaws also called here in Costa Rica  “Lapas” here. We first hear them when we moored in Marine Fish Hook and it was very emotional for Mum to see these beautiful animals flying free. She had the chance to capture some beautiful fotos of one of them in Playa Del Coco, one Sunday. We went to explore this part of the town which is very difficult to access by car and instead you have to use a boat. While my parents were having lunch in Playa Cacao, they heard a Lapa squawking. They are not the most discreet animals and you can hear them miles away. They were virtually extinguished about twenty years ago, then a Costa Rican bird conservation organization reintroduced them into the area and today Golfito has sixty couples and another one hundred in the nearby reserve. A real success story! Did you know that Lapas are monogamous and that they live to be about 60 years old. It is beautiful to see them fly in pairs at sundown when they are their most vocal. It was also very emotional for my humans to see and hear toucans. They have a very distinctive cry which can be heard quite far away. We knew that their diet consisted mainly of fruits but they also are opportunistic and we discovered that Toucans sometimes supplement their diet by feeding on other birds eggs or the occasional reptile. Thankfully, they are not known for eating dogs!

Je pense que de tous les animaux, ce sont les perroquets rouges qui ont été pour Maman un spectacle inoubliable, ici on les appelle les «Lapas». Nous les avons croisés pour la première fois à notre arrivée à Golfito, c’était un moment magique de voir ces animaux voler librement. Heureusement, Maman a pu prendre quelques photos d’un d’entre eux lors de notre déjeuner à Playa Cacao. Cette plage qui est accessible par voiture mais plus rapidement joignable par bateau, offre quelques restaurants où mes parents et moi sommes allés passer un moment. Pendant le déjeuner, nous avons entendu un de ces perroquets jacasser, il faut dire qu’ils ne sont pas très discrets. Il y a une vingtaine d’années, ils avaient totalement disparu de la région, mais un programme de réinsertion de l’espèce par une organisation de la sauvegarde d’oiseaux en danger, a permis de revoir ces oiseaux voler au-dessus de Golfito. Vingt ans plus tard, Golfito compte une soixantaine de paires de perroquets géants rouges et dans la réserve biologique, en face de Golfito, on en compte une centaine. Un succès donc! Le saviez-vous mais les perroquets géants restent fidèls toute leur vie à leur partenaire et ont une durée de vie d’environs 60 ans. Ce fut aussi un moment inoubliable lorsque mes humains virent leur premier Toucan. Leur chant est très particulier et peut-être entendu très loin. Nous savions que leur régime alimentaire était principalement basé de fruits et de noix mais le saviez-vous que ce sont des oiseaux opportunistes qui n’hésitent pas à ravager les nids d’autres espèces et de manger les œufs? Ils leur arrivent aussi de croûter sur des reptiles au cas où l’un se présenterait. Heureusement, ils ne sont pas connus pour manger les chiens!

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Maman qui ecoute les Lapas et les Toucans

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Les Lapas de Golfito


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Los Lapas de Golfito


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Ce n’est pas un lapa ou un toucan mais un héron bleu

Pienso que para mis padres fue la vista de los papagayos rojos, que se llaman aquí “lapas” que les emocionó lo más. Les encontraron por primera vez cuando llegamos en la Marina Fish Hook y desde este tiempo, mi Mamá alcanzó a sacar fotos de uno cuando fuimos a la Playa Cacao. Está playa, que se puede alcanzar en auto pero más rápidamente con una panga, ofrece algúnes restaurantes de comida tica típica y fue donde mis padres pasaron un ratito. Durante el almuerzo, oyeron a uno de estas lapas porque ellas se pueden oír desde muy lejos. Hace pocos años habían desaparecidas de la región pero gracias a una asociación de rescatar de aves en peligro, fueron reintroducidas. Hoy, después de veinte años, se cuenta unas sesenta parejas de Lapas y en la reserva natural, frente a Golfito, conta con cien! Es un éxito! Lo sabían Ustedes que los Lapas aon monogámas y viven alrededor de 60 años. Fue también un momento mágico cuando vimos nuestros primeros tucanes. El toucan tiene un grito muy distinto que se puede oír muy lejos. Sabíamos que su dieta principal se constituía de frutas pero lo sabían Ustedes que son pájaros oportunistas y a veces se comen los huevos de otros aves y les gustan a los reptiles! Gracias por dios, no se comen perros!

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Hormigas que cortan los ojas

Another thing that was fascinating were the leaf cutter ants. They form a highway from their nest, over hundreds of meters long, to the tree or bush they are attacking. Contrary to what you might think, they do not eat the leaves, but rather bring them into their nest where workers chew them up. They then allow a fungus to grow on the leaf and this is the food source for the colony. Yummy!

Une autre espèce fascinate est celle des fourmis coupeuses de feuille. Elles forment une véritable autoroute de plusieurs centaines de mètres de long d’un arbre au nid. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les fourmis ne mangent pas les feuilles, au lieu de cela, elles les ramènent dans la fourmilière pour les mâcher et permettre ainsi à un certain champignon de pousser sur la feuille. C’est de ce ce fameux champignon que les fourmis tirent leur subsistance. Quel festin!

Un insecto fascinante fue las hormigas que cortan hojas. Forman verdaderas carreteras que se estrechan sobre cientos de metros del árbol al nido. Pero al contrario de que todo el mundo podría pensar, ellas no se comen las hojas, sino que las mastican y en este estado crece un hongo sobre la hoja. Es este hongo que es la comida de este tipo de hormigas. Que rico, no!
In Costa Rica, the environment is not something to joke about. We learned about it through Nicole and Keith Golstein, a lovely American couple who bought a 200 acres property in the mountains above Golfito. They are in process of building an eco friendly boutique lodge there and have opened our eyes to the demanding inspection and permit system which they must comply to at all time. One of the most interesting permits which they talked about was the tree cutting permit. They are only allowed to cut a handful of trees each year on their property for which they must obtain a permit and they must also get a permit to use any fallen down trees. If one does not comply and tries to pull a fast one, Nicole and Keith told us that the consequences are heafty fines and can even go as far as the confiscation of the property. At any rate, we had a wonderful time in their property, sitting in the cool waters of the pool at one of their water falls. Mum tried to make me swim but I did not like it too much. I preferred running around, up and the down the beautiful trail which will delight Nicole and Keith future clients. If you are interested in knowing more about Nicole and Keith Golstein’s off the grid eco boutique, here is their website:www.cielolodge.com


Music by Tommy Emmanuel from the album Only

Au Costa Arica, on ne rigole donc pas trop avec l’environnement. Nous en avons pris la mesure lorsque mes parents ont rencontré  Nicole et Keith Golstein, un couple d’Américains super gentils qui ont acheté prés de 200 hectares de forêt au-dessus de Golfito. Leur projet est d’y faire construire un hôtel boutique écologique entièrement «off grid» c’est-à-dire qui produit sa propre éléctricité et pour ce faire, Nicole et Keith doivent se plier à des demandes très exigeantes de la part du gouvernement. Ce dernier demande de nombreux permis et conduisent de fréquentes inspections. Ce qui a retenu l’attention de mes parents c’est le permis pour pouvoir couper les arbres. Nicole et Keith besoin d’un permis pour pouvoir couper un maximum de dix arbres chaque année sur leur propriété et d’un autre permis pour pouvoir utiliser le bois d’un arbre mort! Et attention, il ne faut pas s’amuser à faire le mâlin, car les amandes gouvernementales sont salées et les pénalités peuvent encourir jusqu’à la confiscation de la propriété. En attendant, nous avons passé une superbe journée en leur compagnie, mes humains se sont assis dans une des magnifiques piscines naturelles au pied d’une des cascades de la propriété. Maman a voulu me faire apprécier l’eau douce et fraîche, mais comme vous le savez, l’eau et moi nous ne faisons pas toujours bon ménage. Moi, j’ai préféré plutôt courir comme un fou de long en large, descendre et monter le sentier qui menait à la propriété et sentir toutes ces odeurs tellement nouvelles. En tout cas, le cadre est magnifique et nous sommes certains qu’il réjouira les futurs clients de Nicole et Keith. Si vous êtes intéressés de découvrir un peu plus sur ce futur hôtel boutique entièrement écologique, en voici le lien. www.cielolodge.com

En Costa Rica uno no se burla del medio ambiente. Le aprendimos gracias al encuentro de Nicole y Keith Goldstein, una pareja estadounidense quien compró 200 hectares de selva cerca de Golfito. Nicole y Keith tienen como proyecto de construir un hotel boutique eco lodge totalmente off grid, es decir que produce su propia electricidad. Para hacer este proyecto, tuvieron que seguir reglas muy estrictas del gobierno. Por example, tienen que pedir una licencia para poder contar un máximo de diez árboles al año sobre su propiedad. También no puede tocar un árbol que se cayó sin pedir una vez más otra licencia. Y ten cuidado de respectar todas las reglas porque hay muchos revisiones y se multa pesadamente hasta la confiscación de la propiedad. Sin embargo fuimos muy privilegios de ser invitados sobre esta propiedad, de poder descansarnos y disfrutar del agua fría de uno de las albercas naturales que Nicole y Keith tienen. Mamá quizo hacerme probar el agua fría pero para mí el agua es a veces una de mis pesadillas y preferí correr por todo lado y descubrir todas estas olores tan nuevas. Si Ustedes están interesados de conocer más sobre este proyecto único, aquí está la dirección del sitio www.cielolodge.com

Because of the delays due to Wahkuna’s registration and insurance, my humans realised that they were running out of time to make it back to Europe for this autumn. It was time to think creatively. They toyed with the idea of shipping the boat back from Golfito but the cost was astronomical. Yet, they were also very much aware of the coming thunderstorm season in Panama and the hurricane season in the Caribbean. What to do? There were pros and cons to all options and some of the associated risks were bigger than others.

Avec le retard dû à l’enregistrement et l’assurance de Wahkuna, mes humains ont realisé qu’ils n’allaient pas pouvoir rentrer en Europe cet automne. Il était temps donc de trouver une solution créative. Nous avons pensé mettre Wahkuna sur un bateau de transport mais le coût de Golfito à l’Irlande était astronomique. Cependant, mes parents savaient très bien que nous entrions dans la saison des cyclones dans l’Atlantique et celle des orages dans le Golf du Panama et avec cela vient bien entendu pas mal de risques. Alors que faire? Il fallait peser le pour et le contre ainsi que le coût et les risques associés.

Porque fuimos atrasados por todos los papeles administrativos y el seguro, mis humanos se dieron cuenta que ya eran tarde para cruzar el Atlántico este año. Había que pensarle un poco. Pensaron en primer lugar transportar Wahkuna desde Golfito hasta Europa pero el precio estaba loco. Al mismo tiempo sabían que entrábamos en la época de las tormentas con relámpagos por el lado del Pánama y la de los huracanes por el del Atlántico. Había entonces que medir el positivo y el negativo y tomar una decisión, ¿pero qué hacer?

So it is with this unresolved dilemma that I am going to conclude my blog. In the next one, I will certainly be able to tell you a wee bit more about my humans’ plans for the next 12 months. Until then, I hope you will have enjoyed my wee blog this time which might have been not only a free trip to Costa Arica but also a free visit to the Zoo. Well, as always, feel free to drop me a comment or even better to send my parents some of your news, they love having updates from everybody.

C’est donc avec ce dilemne non resolu que je vais devoir conclure mon entrée de blog. Dans la prochaine entrée, je pourrais probablement vous donner une meilleure idée du plan que mes humains auront adopté pour les prochains 12 mois. Mais en attendant, j’espère que ce blog vous aura plu, qu’il vous aura permis de découvrir un peu le Costa Rica et si non du moins aura été une visite gratuite dans un zoo naturel. Bon, sur ceci, n’oubliez pas de m’envoyer vos commentaires et de vos nouvelles que je m’empresserai de donner à mes humains.

Entonces, es con este dilema que tengo que despedirme de Ustedes. Espero que mi blog les permitió viajar por Costa Rica y si no les di una visita gratuita en un zoo. Mientras tanto no se olviden de darme comentarios sobre sus impresiones pero también de mandarme algunas de sus noticias para poder comunicárselas a mis padres

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Nous trois, au Costa Rica

In the meantime, I say to you, hasta la próxima or as they say in Costa Rica: ¡PURA VIDA!

En attendant, je vous dis, hasta la próxima, ou comme ils disent ici au Costa Rica: ¡PURA VIDA!

Mientras tanto, les digo, hasta la próxima, o como le dicen aquí en Costa Rica: ¡PURA VIDA!

Güero, El Macho de Golfito!

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Smiley boy

5 thoughts on “Part 3: Golfito, Costa Rica

  1. Marshall

    Hiking at 6AM? I’m impressed! Wonderful blog, lovely photos, especially seeing Señor G (AKA Macho!)
    Fair winds and smooth seas

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  2. Michelle

    Quite the adventure you are continuing to have. Nice to hear that you are safe and are having such fabulous wildlife encounters such as the birds. I would really enjoy that. Looking forward to hearing where you will anchor down this fall/ winter or not.
    This is the first summer in many that I am staycationing mainly. Life is so busy it’s nice to have a breather to gather my thoughts and organize my things.
    A lot of rain here this summer so we must seize every opportunity to enjoy garden, pool and canoe days, but at least I’m not baking in 40C heat like I was in Spain the last two summers.
    Let me know when you might be connected for a Skype call.
    Michelle XXXX

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  3. Nicole & Keith

    Thank you for the kind mention of Cielo Lodge. Hopefully we will make that dream a reality. Meanwhile, we love hearing about your great adventures Guero – especially if you decide to make the Atlantic crossing. What an adventure you are all on! We will keep in touch.

    All our best,
    Nicole and Keith

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  4. Diane & Greg

    Such a beautifully, well-constructed, interesting & humorous picture of your sailing adventure & your stay in Central America. Both looking fabulous. And Guero.

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